sous les draps bleus
la douleur de ton sexe
palpite
de la nuit on ne garde
que la chaleur muette
humide
la triste recherche
de nos mains meurtries
l’incertitude de mon corps
dressée
mon pardon allongé
devant toi
un regard sans geste
serre entre tes jambes
la rondeur cassée
qui se meut
autour de mon sexe
embrasse une fois
l’adieu désert
de ma peau –
j’habillerai en couleurs
la noirceur de tes baisers
embrasse une fois
l’adieu désert
de ma peau –
j’habiterai en couleurs
en mon torse et ma foi
l’étendue de ma pudeur
embrasse une fois
l’adieu désert
de ma peau –
j’habiterai, en couleurs,
en mon torse, et ma foi,
l’adieu désert des heures
comme une chambre à
soi