après la pluie
les cimes humides
semblent lourdes
d’un ciel épais
algues lointaines
on pense encore
aux averses
de là-bas
se demandant
si les mêmes gouttes
tombent sur les têtes
des anges
quelle paix retrouvons-nous
dans un rayon de soleil
du ciel les éclaircies
sont-elles nôtres
et des nuages la tristesse
que nul vent ne disperse
quel souvenir gris laisse t-elle
sur les têtes des arbres
sur les têtes des anges
quelle cicatrice au ciel
saurait marquer
l’impuissance de vivre